Coucou
Blabla
Blibli
End
Je ne sais pas quoi faire ce matin … Me balader ? … Oui, mais Où ? … Pas d’idée … On va aller là où le vent m’emmène …
Ho la là …
Ho la là, le vent à souffler cette nuit … Pleins d’arbres sont à terre … J’espère que les oiseaux et les écureuils n’ont pas eu trop d’ennuis. Enfin, j’espère beaucoup … peut-être de trop … J’arrive près d’un ruisseau, Mérrien, où deux ou trois arbres ont la chair de leurs racines et leurs branches dans l’eau … Quand je dis branches, il faut voir feuillage aussi … et la terre du tronc, des racines … c’est indécent …
Parfois, suivant leurs défoulement, ils tombent n’importe comment, et nous font défaillir … Ce n’estpas un arbre, c’est une tortue énorme … C’est un serpent venimeux avec le vent qui siffle … c’est un monstre avec son chapeau de guingois … c’est à faire peur. Dois-je le dire à la mairie ? On me prendrais pour une folle qui ne sais pas voir, découvrir, qui imagine de trop qui ne sais pas voyager avec un couteau dans sa poche.
D’ici là que je leur propose de faire ma promenade avec mon crocodile, ils me tireraient les oreilles et m’insulteraient. A mon âge ? Moi qui ne suis pas un monstre …
Enfin y-en-a d’autres qui ont cru que les arbres l leur chantaient des poèmes …
D’autres on sorti leur fusil pour battre le monstre et revendre la carapace …
A vos souhaits à tous …
Comme d’habitude je pars faire ma promenade pour délasser mes contrariétés, reposer mon cerveau. C »est facile, et j »aime ça.
Mes pas me mènent au gré du vent de beautés en myriades végétales, des chansons pédestres, des bonjours des oiseaux …
J’atterrie du côté des arbres … Ils sont tous bizarres, et voici une brume qui grelotte et les frôle afin de les cacher ou de les embêter, de les rendre fantomatique … Et ça dure et perdure …
Soudain le merle crie, pépie et l’arbre devient dragon, prêt à me sauter dessus. Les autres oiseaux arrivent à tire d’aile, histoire de rire et pousser des cris de jalousie, de faire l’Iicare de l’histoire.
Mais voilà que je monte sur l’arbre à terre, grimpe dans les branches des autres …
Les oiseaux furieux crient encore plus fort jusqu’à celui qui a la voix la plus terrifiante. Les vaches au loin meuglent, les renards gloussent ce qui fait venir les poules et rouler les tambours, les chevreuils se dandinent pour la fête des animaux.
Et je reste coite de stupeur …
Coucou les amis
j'aime trop les histoires
de Noel, de fleurs ...
Je me prélassai
à me les reraconter
à les repleurer
De là, je revis
j'ouvre l'air des fenètres
ainsi j'invente
L'espace m'intrigue
Qu'y-a-t'il derrière la terre?
à part du cosmos?
Du noir, des étoiles?
des couleurs fulgurantes
de l'attirance?
Je veux voyager
virevolter dans les sphères
toucher les soleils ...
Voir des animaux,
les dangereux et les calmes,
caresser leurs peaux ...
Nager et voler ...
Domage, je n'ai pas d'ailes,
on m"en fera pleins ...
Gouter les herbes,
si je peux les cuisiner ...
En faire des folies.
Floc, murmure la pluie.
Mi-a-ou chantonne Pépite.
Soirée de printemps.
Hou-hou fait le vent,
et soudain, CRAC ! L’arbre tombe,
la nature gémit.
Le vent hurle au large,
la vague éclate sur la côte,
les bateaux se cachent.
Le vent hurle son rock.
Les poissons dansent sur les flots
et puis vont dormir.
Souffle tempête, souffle fort,
engouffre-toi sous les toits,
fais-les s’envoler.